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Affichage des articles du novembre, 2017

Rassemblement réussi du 20 novembre devant l'Hôpital Bretonneau

Le 20 novembre 2017 un rassemblement personnel et usagers a eu lieu devant la direction générale du CHU de Tours à l’appel des syndicats CGT, SUD et FO de l’hôpital et du département ainsi que du collectif 37 Notre santé en danger.
Le Collectif Santé (Collectif 37 : Notre Santé en Dange) avait appelé à ce rassemblement, sur le marché aux fleurs avec la présence de la chorale « la P’tite Rouge de Touraine » et sur le marché Velpeau, dimanche 19 novembre. 
Distribution de tracts sur le marché aux fleursLa Petite Rouge de Rouraine


Lundi 20 novembre, il y avait près de 130 personnes devant la direction générale du CHU, à Bretonneau, dont la moitié d’usagers, la chorale était également présente. Côté salariés, il y avait notamment ceux qui sont dès à présent touchés par les restructurations: ORL (Oto-Rhino-Laryngologie), Ophtalmologie et Neurochirurgie. Ce rassemblement, qui eu beaucoup de succès, était l’occasion, pour les personnes présentes, de signer une pétition intersyndicale à l’intention de la direction. Cela se faisait dans une ambiance détendue mais grave, avec plusieurs interventions d’information de la part des Syndicats puis du Collectif Santé et de Convergences 37. Le Collectif Santé a, pour sa part, insisté sur les conséquences, pour les usagers, de la fermeture de Clocheville ainsi que de l’Ermitage et de la Clinique Psychiatrique Universitaire.
Le Collectif Santé avait installé ses panneaux d’information remettant en cause l’hôpital-entreprise robotisé et la nécessité pour les enfants de garder « leur hôpital spécifique ».
Les participants ont ensuite été invités à accompagner les syndicats en CTE (Comité Technique d’Etablissement) pour déposer les pétitions auprès de la direction du CHU; le personnel et les usagers présents ont pu ainsi interroger la direction et se rendre compte du mépris de celle-ci envers les revendications et les préoccupations du personnel. Elle se comporte comme une direction d’entreprise commerciale à but uniquement lucratif, utilisant, de façon significative, le terme de « clients » à la place de « malades » ! Elle refuse de discuter sur les suppressions de postes, ou de lits, qui, pour elle, ne sont pas négociables ! Les journalistes présents n’ont pas eu l’autorisation de filmer mais ils ont pu constater le « dialogue de sourds » qui s’était installé entre le personnel et les usagers d’une part et la direction du CHU d’autre part. Les délégués syndicaux ont alerté l’assemblée sur les conséquences néfastes des 2 millions d’€ d’économie déjà réalisés cette année :
  1. sur les dépenses de personnel avec des arrêts maladie qui s’accumulent,
  2. sur les fermetures de lits avec parfois des matelas installés par terre pour répondre, en urgence, à la demande,
  3. sur la fermeture de l’hôpital pédiatrique de Clocheville avec soi-disant transfert sur Bretonneau mais avec 1/3 de lits en moins.
Le personnel a insisté sur sa demande « d’avoir le temps de prendre soin des patients », les usagers ont relevé les conséquences de l’insuffisance de lits qui déjà empêchent des patients d’être hospitalisés à l’hôpital public et amène les urgences à les envoyer dans le privé contre leur gré et celui de leur famille. La grippe de l’hiver dernier a amené l’hôpital à ouvrir 20 lits supplémentaires pour faire face à l'afflux de malades, qu’en sera t’il l’an prochain avec la suppression de 130 lits et moins de personnel? Comment seront soignés les patients?
Rassemblement devant l'Hôpital BretonneauAprès ce rassemblement réussi du personnel et des usagers, le Collectif 37 Notre Santé en Danger appelle tous ceux qui refusent cette destruction organisée de l’hôpital public à nous rejoindre pour continuer la mobilisation. Le 9 décembre à 15h nous serons rue nationale avec la chorale « la P’tite Rouge de Touraine » pour faire signer la pétition et vendre des cartes de soutien dans le but de financer un film racontant cette lutte, réalisé par Sans canal Fixe, qui servira de support à la mobilisation.  
Venez nous rejoindre.
Comité Technique d'Etablissement du CHU de Tours
Voici les différents moyens de nous contacter :
par Courriel : collectifsante37@gmail.com
sur notre blog https://collectifsante37.blogspot.fr/
sur facebook https://www.facebook.com/collectifsante37/
ou par téléphone: 06 81 94 46 00

Les communes sont en danger, la preuve par l’eau

Avec la loi NOTRe, les communes ont perdu leur souveraineté en matière d’eau et d’assainissement au profit des « communautés urbaines » (les EPCI) aux compétences et aux moyens élargis. Les élus municipaux qui sont pourtant « les plus proches du terrain » sont ainsi dépouillés de leur pouvoir de décision en ce domaine, comme en bien d’autres, au profit de technocrates regroupés dans des cabinets de conseil sous l’influence de capitaux privés.

Soirée CNP sur l’eau, le 9 novembre, au cinéma « les Studios »

Dans le cadre du CNP, la SEPANT et ConvergenceServices Publics 37 organisaient, le 9 novembre dernier, une soirée film & débat sur la gestion de l’eau, intitulée « La Touraine en Eau Trouble ».
Le film, la «  VagueCitoyenne » raconte comment des femmes et des hommes, en une déferlante citoyenne, réclament leur simple droit vital : l’eau.
En France, berceau des marchands mondiaux de ce bien commun, des collectifs, des associations, des élus, des spécialistes ou de simples citoyens agissent pour que l’eau soit reconnue comme un bien commun de l’humanité. Ils n’hésitent pas à s’inviter dans les instances de décision, pour que sa gestion soit discutée, partagée de façon plus démocratique, en écho avec tous les mouvements citoyens qui émergent en France, en Europe et dans le monde.


Au cours du débat qui suivit, la baisse de qualité de l’eau en Touraine, due aux pollutions agricoles et aux prélèvements excessifs dans la nappe phréatique du Cénomanien a été évoquée.

Les conséquences de la loi NOTRe dans notre région ont ensuite été discutées.

Pour ce conformer à la loi, le 1er janvier 2017 a été créée la Communauté Urbaine sur le territoire de l'agglomération Tour(s)plus, regroupant 22 communes, qui prend la compétence de production et distribution de l’eau potable. En mars 2017, cette Communauté Urbaine est devenue ToursMétropole Val de Loire.

Dans la foulée, les associations qui oeuvraient sur ce sujet au niveau communal ou syndical se sont réunies dans un collectif, « EAU-TOURAINE », pour s'adapter à cette nouvelle réalité.
L'association « Eau-Joué-lès-Tours-Touraine », fondatrice du collectif avec l'association « ARIAL », de Saint-Pierre-des-Corps et l'association « Altereg‘eau » a rappelé ses objectifs qui sont de faire pression sur la nouvelle Métropole pour:
1. Un seul service public de l’eau potable géré en régie par la Métropole
2. Une interconnexion renforcée des réseaux contre les aléas de la ressource en eau.
3. Une utilisation de la nappe du Cénomanien aussi limitée que possible.


Certains élus de petites communes, qui n’ont pas la chance de pouvoir s’appuyer sur une logistique associative aussi importante, ont manifesté leur colère de ne pas être en capacité de revenir à une régie publique alors que la Communauté Urbaine dont ils dépendent a choisi une gestion privée.
En effet, dans une Communauté Urbaine, les décisions sont prises à la majorité des représentants de communes. Le nombre de représentants étant proportionnel au nombre d’habitants dans la commune, les petites communes ont peu de poids et peuvent ainsi se voir imposer des décisions contre leur volonté.



Gestion et distribution de la ressource en eau un héritage de la révolution

La loi MAPTAM (janvier 2014), puis la loi NOTRe (août 2015) ont mis un terme à plus de deux siècles de compétences communales en matière de gestion de l’eau. C’est la Révolution française qui avait confié aux communes, héritières des paroisses de l’Ancien régime, la responsabilité de l’approvisionnement en eau des populations. Elles s’en acquitteront en créant des fontaines publiques, puis en contrôlant les porteurs d’eau dans les villes, avant le développement des premiers réseaux de distribution. Le service de l'eau de la Ville de Tours est ainsi exploité en régie municipale depuis 1795. Avec le temps, les communes qui le souhaitent se regrouperont en syndicats pour mutualiser les investissements nécessaires à la réalisation des réseaux et ouvrages.
Les étapes successives de la décentralisation depuis 1981 n’avaient pas remis en cause cette compétence des communes ou de leurs regroupements volontaires.
Mais cette fois avec la loi NOTRe c’est l’électrochoc : les communes sont obligées d’abandonner aux Communautés Urbaines leurs compétences en matière d’eau et d’assainissement.

Toujours plus d’obligations sans les compétences, un rêve pour les acteurs privés

Dans le même temps, les Communautés Urbaines se voient investies de nouvelles missions telles que « la prévention des inondations » (GEMAPI) alors que leur situation financière ne leur permet pas toujours de procéder aux investissements nécessaires, qu’ils soient techniques ou humains, pour remplir ces obligations.
Il est à parier que les manquements qui pourraient en résulter seront fortement stigmatisés par les opérateurs privés lors des mises en concurrence pour le choix d’un mode de gestion.

Cette nouvelle organisation se fait sans les citoyens et les usagers au mépris de la démocratie.

Elle est le fruit des technocrates des grands corps, des associations d’élus et d’une myriade d’acteurs qui y sont directement intéressés, notamment ceux qui vivent de la commande publique.

La suppression de la taxe d’habitation, un autre coup dur pour les communes

La suppression promise par Emmanuel Macron de la taxe d'habitation peut paraître séduisante pour nombre de nos concitoyens, mais c’est encore une fois une mesure qui affaiblit les les communes en s’en prenant à leur finance. Pour financer le CICE et le Pacte de Responsabilité, ce sont 11 milliards de baisse de dotations qui ont été imposés aux collectivités locales! Pour toute justification de cette politique, l'Etat laisse entendre que les collectivités locales seraient mal gérées.
Avec la suppression de la taxe d’habitation, c’est de nouveau une perte de 10 milliards d'euros pour les collectivités qui devrait être compensée par l'Etat. Mais l'Association des Maires de France ne veut pas dépendre de subventions et réclame, au contraire, davantage d'autonomie fiscale. Pour les municipalités, l'exemple à suivre est davantage le mécanisme qui a été trouvé entre l'Etat et les Régions pour que ces dernières puissent assumer leurs nouvelles compétences économiques issues de la loi NOTRe.
A compter de 2018, les régions vont bénéficier d'une fraction du produit de la TVA qui entrainera environ 120 millions d'euros de recettes supplémentaires chaque année.
C'est ce genre de fiscalité dynamique que réclament les communes... pas des subventions susceptibles d’être remises en cause chaque année par le vote, au Parlement, de la loi de finances.

Mais ce n’est pas du tout ce qui est au programme...

Conclusion

Dans un « appel de 100 élus locaux contre "l'abandon" des territoires par Macron », François Kalfon dénonçait, le 16 novembre dernier :
« le mépris social et territorial qui s’illustre très clairement dans la véhémence avec laquelle le gouvernement orchestre la reprise en main technocratique des collectivités locales par une élite sachante. Tout est minutieusement orchestré et programmé : mise sous tutelle des budgets locaux, retour au contrôle a priori des décisions, baisse des concours financiers de l’Etat, suppression de leviers fiscaux dont les produits seront – comme toujours – imparfaitement compensés, réduction du nombre de contrats aidés mettant à mal tout le secteur associatif de proximité, baisse drastique des crédits de contractualisation, notamment dans le champ de la politique de la ville, de l’insertion, de la ruralité ou encore du logement social. »
L’affaiblissement des communes gouvernées par des élus au profit des régions gouvernées par des technocrates obéit au même modèle néo-libéral qui a affaibli les gouvernements nationaux au profit d’une gouvernance européenne technocratique. Et les maires ne sont pas dupes, même si certains d’entre eux ont répondu à l’invitation au cocktail de l’Elysée jeudi dernier. Le lendemain, Gaël Perdriau, maire Saint-Etienne déclarait :
« On avait un peu l'impression de participer à un dîner de cons, pour tout vous dire. Les maires ont un peu eu le sentiment d'être pris pour des François Pignon »

PLFSS 2018 une nouvelle arme de destruction massive de la Sécu et de l’Hôpital Public !




Chaque année (depuis 1996 et l’application du plan Juppé de 1995) les députéEs votent au mois de décembre la loi de financement de la sécurité sociale, pour l’année suivante. Depuis des années c’est l’occasion pour les différents gouvernements, au nom de la nécessité de faire des économies, d’étrangler un peu plus la Sécurité Sociale et de réduire l’offre publique de santé au profit du privé.
Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS 2018) ne dérogera pas à la règle. 

Voté en première lecture à l’Assemblée Nationale, discuté en ce moment au Sénat, il doit être voté définitivement à la mi-décembre.

Dans le droit fil de la déclaration de politique générale du premier ministre Edouard Philippe, devant l’Assemblée Nationale le 4 juillet 2017, la soi-disant réduction des déficits est le maître mot de ce PLFSS 2018.
La nouvelle ministre de la santé, Agnès Buzyn, n’hésite pas à utiliser les grosses ficelles et les plus gros mensonges pour justifier les nouvelles coupes dans les dépenses de santé prises en charge par la Sécu.
Elle déclare : « Nous allons fermer les lits qui ne servent à rien, ou les réorienter vers de nouveaux besoins ».
Pour juger de la pertinence de cette affirmation, il suffit de se rendre dans les services d’urgences, comme à Trousseau pour le CHU de Tours, et d’y voir les malades qui attendent des heures sur des brancards, dans les couloirs, qui attendent des jours dans l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD, 24h) que des lits se libèrent dans les services bondés de l’établissement.

Les mesures concrètes contenues dans le PLFSS 2018.

1/ L’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie).

L’ONDAM fixe le montant prévisionnel des dépenses de l’assurance maladie pour l’année à venir. Chaque année il est censé progresser pour prendre en compte l’évolution générale des dépenses.
Pour 2018, la cour des comptes évalue cette progression, due à l’augmentation tendancielle naturelle, à + 4,5%.

Et quel taux de progression fixe le PLFSS 2018 ? + 2,3 % !

Cela implique donc des économies d’un montant de 4,2 milliards d’euros. Et dans ces 4,2 milliards d’économies, les hôpitaux publics devront en faire 1,4 milliard. Cette somme correspond à 31500 postes !
Le CHU de Tours doit être considéré comme un bon élève avec son projet de restructuration qui implique la suppression d’au moins 400 postes de titulaires, et le double si on y ajoute les emplois précaires (contractuel-les).

2/ Le CICE (Crédit Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi).

Enorme cadeau fait au patronat par le gouvernement Ayrault/Hollande en 2013, ce crédit d’impôt (déjà scandaleux) d’un montant de 20 milliards d’euros par an va être transformé… en exonération de cotisations sociales !
C’est donc autant de recettes en moins pour la Sécurité Sociale. Le déficit de la Sécu pour 2017 est annoncé à 4,4 milliards. Cette exonération représente donc près de 5 fois plus que le soi-disant déficit, déjà creusé par les précédentes exonérations de cotisations offertes aux employeurs, comme le Pacte de Responsabilité (9 milliards par an) mis en place par le même gouvernement Ayrault/Hollande en 2014.

Et le PLFSS 2018 ne s’arrête pas là puisqu’il supprime les cotisations payées (sauf pour les Accidents du Travail) directement par les employeurs à la Sécu pour tous les emplois payés au SMIC. En plus d’une attaque contre la Sécu, voilà un bel encouragement pour les patrons à payer au ras des pâquerettes les salariéEs !

Et pour tous les salaires en dessous de 1,6 SMIC, c’est à un allègement uniforme de 6 points de cotisations sociales qu’ils auront droit.

Elle est pas belle la vie quand on est employeur ?

3/ Hausse de la CSG (Contribution Sociale Généralisée).

Si on peut se frotter les mains du côté du Medef, la musique est différente du côté des salariéEs et des retraitéEs. En effet, la CSG va augmenter de 1,7%, pour compenser la baisse des cotisations sociales accordées aux salariéEs : -0,75% au titre de la maladie et -2,4% pour le chômage.
L’argument du gouvernement est de redonner du pouvoir d’achat aux salariéEs.

Plusieurs réflexions :
  • ce transfert des cotisations sur la CSG ne constitue en rien un gain de pouvoir d’achat pour le salariat, puisque ce qu’il va gagner en salaire direct, il va le perdre en salaire indirect, notamment au travers de la baisse des prestations sociales ; d’ailleurs la même argumentation avait été employée à la création de la CSG en 1991 par Michel Rocard : elle était alors de 1,1% et était rapidement passée à 6,6% pour les retraitéEs et 7,5% pour les salariéEs, et sans compensation. Le gain de pouvoir d’achat était très vite passé aux oubliettes ! Avec le 1,7% d’augmentation, la CSG passera donc en 2018 à 8,3% pour les retraitéEs et 9,2% pour les salariéEs.
  • les retraitéEs en sont pour leur frais, car ils/elles n’ont bien sûr aucune compensation : les pensions seront sèchement amputées de 1,7% ! Circulez, il n’y a rien à voir….
  • cette exonération de cotisations est une nouvelle attaque contre la Sécu, car la CSG étant un impôt, rien n’oblige le gouvernement à attribuer les recettes de cet impôt à la sécu ;
  • en basculant encore un peu plus le financement de la Sécu de la cotisation vers l’impôt, il sape encore un peu plus les fondements de notre protection sociale, basés sur la solidarité en lien avec le salaire. Cela prépare des changements plus radicaux qui visent à faire porter principalement le financement de la protection sociale sur l’impôt (les ménages) plutôt que sur les salaires(les employeurs).

4/ Augmentation du Forfait Hospitalier Journalier.

Créé en 1983, par Jack Ralite (communiste, ministre de la santé du gouvernement Mitterrand/Mauroy, Jack Ralite est décédé le 12 novembre dernier), ce forfait visait à faire payer par le malade une partie des frais dits « d’hôtellerie » lors d’une hospitalisation. C’était déjà à l’époque l’enclenchement d’une médecine à deux vitesses (accentuée par la suite par la mise en place de toutes sortes de franchises non prises en charge par la Sécu) : d’un côté ceux et celles qui n’avaient pas les moyens de payer ce forfait ou d’avoir une mutuelle qui le prenait en charge, et de l’autre côté tous les autres.

De 20 francs à l’époque (environ 3€), il était passé progressivement à 18€. Il passera en 2018 à 20€.

Evidemment que les mutuelles, complémentaires et assurances vont répercuter cette augmentation dans leurs tarifs. Et encore une fois, ceux ou celles qui auront les moyens d’avoir un contrat qui prend en charge cette augmentation s’en sortiront sans trop de dégâts, mais tant pis pour tous les autres…

5/ Date de revalorisation des pensions des retraitéEs.

Le gouvernement (comme ses prédécesseurs) n’est pas à une mesquinerie près.
Jusqu’à 2009, les pensions étaient revalorisées au 1er janvier. Sarkozy a repoussé cette revalorisation au mois d’Avril en 2009, Hollande l’a repoussée au mois d’octobre en 2014 et Macron la repousse au mois de janvier en 2019 !

En dix ans, c’est donc un gain d’une année de revalorisation qui est obtenue par la bande, et c’est une année de gel total pour les retraitéEs !

Conclusion provisoire….

A l’heure du nouveau scandale de l’évasion fiscale des riches, de l’inaction confirmée des pouvoirs publics contre les paradis fiscaux, ce gouvernement continue la même politique que les précédents : des cadeaux pour ceux et celles qui en ont plein les poches et serrage de ceinture pour ceux et celles qui n’ont déjà pas grand-chose !

Entièrement aux ordres du Medef et du capital, Macron veut aller vite dans le démantèlement de notre protection sociale telle que nous la connaissons. Supprimer le financement de la Sécu basé sur la cotisation liée au salaire pour le basculer sur l’impôt, réduire à terme à peau de chagrin ce qui sera remboursé par la Sécu afin d’obliger les ménages à prendre des assurances privées pour faire face à leurs soucis de santé, tel est son objectif.
Cela correspond à une double volonté du patronat :
  • alléger le « coût du travail » (donc augmenter ses profits) en supprimant en grande partie les cotisations qui alimentent notre salaire socialisé (la protection sociale) ;
  • s’offrir de nouveaux marchés juteux sur le terrain de la santé, pour ses grands groupes d’assurance et fonds de pension, « marchés » occupés et pris en charge pour le moment par la Sécu !

Prochain épisode prévisible de cette attaque généralisée contre notre protection sociale : notre système de retraite par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle…

Mais que fait Nicolas Hulot dans ce gouvernement?


Vendredi 17 novembre, plusieurs associations regroupées autour de « France Nature Environnement – Centre-Val de Loire » présentaient, au Mega CGR de Tours, le film de Jean-Paul Jaud : « Nos enfants nous accuserons »  suivi d’un débat en présence  du réalisateur.

Nos enfants nous accuserons

Le film commence par un bilan sanitaire de la pollution d’origine agricole et raconte ensuite l’histoire du village de Barjac, dans le Gard, au pied des Cévennes, où le maire a décidé de faire face en faisant passer la cantine scolaire en Bio.

Les professeurs Charles Sultan, prix mondial d’endocrino-pédiatrie en 2011, responsable du groupe INSERM CHU de Montpellier (1, 2  et 3) et Dominique Belpomme, cancérologue et président de l’ECERI, l’Institut Européen de recherche sur le cancer et l’environnement (1),  participent à ce bilan et dénoncent les effets des pesticides sur la santé.  Tous les deux demandent, au nom de la survie de l’espèce, l’interdiction pure et simple des produits chimiques utilisés, en grande majorité, par l'agriculture productiviste. 

Le film rappelle que :
- Chaque année en Europe, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement.
- Au moins 70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation.
- Chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants.
- En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme
- Le déclin spermatique, indice de la fécondité, est de 50% en 50 ans

Le débat qui suivit fut vif entre agriculteurs « dits conventionnels » et ceux « passés en bio », étant entendu que ce sont les premiers qui utilisent, au nom de la production, la très grande majorité des produits chimiques: pesticides (dont le tristement fameux glyphosate) et engrais (azote, phosphates, potasse et nitrates) qui polluent l’air, l’eau des nappes phréatiques et les sols et qui se retrouvent dans nos assiettes.

Il n'est pas question ici de faire le procès de ces agriculteurs productivistes,  « dits conventionnels » qui sont souvent les premières victimes de leurs épandages. S'ils continuent à utiliser des produits qui nous empoissent mais qui les empoissent également, eux et leurs proches, c'est parce qu'ils sont devenus les otages d’un « agro-business » qui ne respecte rien. 
Ils sont souvent lourdement endettés, très isolés et totalement dépendants de fortes subventions pour vivre. 
Comment, en 70 ans, sommes-nous passés d’une production paysanne qui « faisait du bio sans le savoir » à l’agriculture productiviste actuelle ? 
Cette dérive dramatique est racontée dans l'excellent livre de P. Bitoun & Y. Dupont, "le sacrifice des paysans". 

Heureusement, de plus en plus d'agriculteurs en ont assez et décident de rompre avec ce mode de production « mortifère » en renonçant à l'usage des produits chimiques, dits « phytosanitaires », qui sont en réalité des poisons. Car des solutions existent, mais leur mise en oeuvre nécessite souvent beaucoup d'efforts, d'imagination et de courage. Heureusement, ceux qui s'engagent dans cette voie sont soutenus, au niveau régional, par des organisations professionnelles responsables telles que Terres de liens, pour l'achat et la redistribution des terres,  Impac37 l'Adear37, le Gabbto, l'Alter'énergies, Atable, et la Confédération Paysanne pour l'aide à l'installation et le conseil. Mais ils sont surtout soutenus par une demande croissante des consommateurs qui doivent  maintenant faire entendre leur voix.

Label énergies locales le film documentaire de Damien Mansion actuellement en préparation (et en cours de financement sur la plateforme Ulule) compte bien expliquer comment « Autour de l’installation de "nouveaux paysans" maraichers sur l’agglo de Tours, c’est toute une économie locale et collaborative qui se met en place »



Mais le lobby des pesticides  « veille aux grains » ou plutôt à ses énormes intérêts en déployant les grands moyens pour nier la dangerosité de ses produits et faire croire que  « les pesticides sont une assurance récolte pour les paysans ».

La suppression des aides au maintien de l'agriculture bio, après trois ans d'installation et cela dès 2018, est un nouveau coup dur porté à la filière par le gouvernement, en accord avec la FNSEA. En effet, la conversion en bio demande plusieurs années pour être rentable et au bout de trois ans, une telle exploitation est encore bien fragile.
Serait-ce une ultime manoeuvre de la FNSEA pour ramener les « brebis égarées au bercail »? et quid de l'environnement!

Mercredi 25 octobre 2017, la Commission Européenne n’est pourtant pas parvenue, une fois de plus, à rallier le nombre nécessaire de gouvernements européens pour renouveler l’autorisation du glyphosate. Mais la position du gouvernement français, est des plus confuses et la crédibilité de Nicolas Hulot en sort encore un peu plus affaiblie, alors: « que fait Nicolas Hulot dans ce gouvernement? »


Et maintenant que nous réserve réellement le CETA

Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation était ce mardi, l’invité du matin de RFI.
interview de Stéphane Travert
Voici ce qu'il disait sur le CETA (à la 6ième minute) en réponse aux questions de Frédéric Rivière:

ST: "Si demain du bœuf aux hormones vient sur le sol français au regard des accords commerciaux qui ont été portés il va falloir informer les consommateurs, il va falloir évaluer les quantités, il va falloir identifier d'où vient ce bœuf aux hormones, il va falloir identifier la provenance du produit,  il va falloir identifier sa traçabilité et donc, nous allons travailler notamment sur l'étiquetage, c'est a dire l'information et la transparence auprès du consommateur

FR: ça veut dire que la France pourrait ne pas ratifier le traité si le danger pour l'agriculture ou pour les conséquences sanitaires étaient jugées trop lourdes

ST: Non la France a dit qu'elle ratifierait le traité mais justement nous avons mis un plan d'action pour nous prémunir d'un certain nombre de difficultés et pour anticiper les questions que peuvent se poser légitimement nos éleveurs .."

Le CETA serait donc "sous surveillance" déclarait le ministre dans cet échange à "fleurets mouchetés".

Est-ce vraiment rassurant?

Un accord vient d’être signé avec le Canada, dans lequel l’élevage de saumons transgéniques est désormais autorisé. Ce saumon, qui grandit deux fois plus vite et qui nécessite moins de nourriture que le saumon naturel, suscite l’inquiétude des anti-OGM en France. Aujourd’hui, pour être commercialisés, les OGM doivent obtenir une autorisation après évaluation d’une commission scientifique. Mais le CETA pourrait permettre de contourner cette barrière.

Ainsi, les droits de douane sur le saumon canadien vont passer de 15 % à 0 %. Mais surtout, contrairement à ce que laisse croire le ministre sur l'étiquetage, les deux parties « se sont engagées à limiter au maximum les règles d'étiquetage qui sont vues comme des obstacles au commerce »,  Seules pourront perdurer les règles qui poursuivent un « objectif légitime », « terme suffisamment vague pour qu'il soit sujet à interprétation. L'information du consommateur sur l'origine des produits ne semble pas être englobée à l'heure actuelle dans cette expression », complète-t-il.

sachant qu'au Canada ne sont mentionnés que les éléments relatifs à un danger; or le Canada ne considère pas l'OGFM comme dangereux....

Pour aller plus loin,

et voici un exposé sur " Les accords de partenariat économique ou APE" fait par Jean-Marie Bonnet,  le 20 octobre 2017, devant l'association "les amis du Monde Diplomatique de Tours".



Cet après-midi sur le marché aux fleurs de Tours

Nous étions une dizaine à appeler au rassemblement de lundi prochain, à 14h30, à l'entrée de l'hôpital Bretonneau, pour défendre l'hôpital public.


préparation du 20 novembrepréparation du 20 novembre
préparation du 20 novembrepréparation du 20 novembre
 ... et nous étions en cela soutenu par la "P'tite rouge de touraine" ... 
qui a chanté son répertoire de chansons traditonnelles revisitées par ses soins!



Voici nos prochains rendez-vous:

préparation du 20 novembre

Les casseroles de la restauration collective mardi 21novembre

Les cuisines centrales de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps doivent être entièrement rénovées.

Le collectif Convergence Services Publics 37 propose d'engager le débat sur un projet de cuisine centrale avec une gestion publique sous maîtrise citoyenne orientée sur les circuits courts et une  alimentation de qualité. Cette cuisine centrale pourrait se mailler avec les autres cuisines publiques du département pour l'intérêt commun et les mutualisations positives tans pour les usagers que pour les personnels.

Un tel projet serait lui-même vecteur de développement de l'emploi local notamment dans l'agriculture et de transition dans les modes de production agricole.

Il nous propose d'en discuter au cours d'une soirée débat le mardi 21 novembre à 19H30 au centre de vie du Sanitas à Tours avec un documentaire: "les casseroles de la restauration collective" suivi d'un débat en présence de la réalisatrice.

la restauration collective

Préparons ensemble le rassemblement du 20 novembre


préparation du 20 novembre

Suite à la soirée du 20 octobre organisée par le collectif 37 "Notre santé en danger" pour la défense de l’hôpital de Tours, contre les suppressions des 400 postes, 400 lits et de 3 sites sur 5, Clocheville, l'Ermitage et la Clinique psychiatrique universitaire, nous continuons la mobilisation en proposant plusieurs dates de rassemblements:
  • le 15 novembre à 14h30, à l'entrée du marché aux fleurs, place Jean Jaurès
  • le 19 novembre à 10h30, au marché Velpeau
Nous vendrons des cartes de soutien pour interpeller la ministre de la santé et nous appellerons les usagers à participer au Rassemblement devant la direction générale du CHRU de Tours, à l’hôpital Bretonneau, 2 Bvd Tonnelé, le 20 novembre à 14h30, à l'initiative de l'intersyndicale de l’hôpital.

Tous ceux, personnes ou organisations  qui veulent apporter leur concours seront les bienvenus; la chorale, la "P'tite rouge de Touraine " viendra rajouter sa voix et son dynamisme avec des chants sur la santé le 15 et le le 20.

Le collectif santé se réunira également le 20 novembre, après le rassemblement, à 18h dans une salle du passage Chabrier à coté de la mairie de st Pierre des Corps pour continuer dans cette dynamique."

Non la santé et l’offre de soins ne sont pas des marchandises

Non la santé et l’offre de soins ne sont pas des marchandises

Lorsque nous avons besoin de l’hôpital, pour nous ou ceux qui nous sont chers, nous sommes vulnérables et nous attendons que tout soit mis en œuvre pour nous (les) sauver ou nous (les) accompagner jusqu’au bout du chemin, dans les meilleures conditions.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui. 
Les personnels de santé ne supportent plus de ne plus avoir les moyens de nous soigner et les usagers ne supportent plus de ne pas avoir les moyens de se soigner et d’aider leur parents dépendants à vivre et mourir dans la dignité. 
Voici un témoignage qui l’atteste.


Rassemblons nous, le 20 novembre, à 14h30, à l'entrée de l'hôpital Bretonneau, pour dire ensemble:

"non à la marchandisation de l'offre de soins"

La médecine du travail en danger, un enjeu collectif

La médecine du travail en danger, un enjeu collectif


Les nouvelles organisations du travail rendent malades de plus en plus de travailleurs.

Pourtant le droit d'alerte et de retrait des salariés est remis en cause par l'affaiblissement des prérogatives du CHSCT prévu par les dernières ordonnances sur le Code du Travail.

Presque à chaque fois on trouve à l’origine de la souffrance des salariés, une organisation provoquant la perte de sens du métier et le non-respect de ses valeurs; puis la négation des compétences, donc des individus, auxquels s’ajoute de plus en plus souvent la recherche effrénée de la productivité.

Les cadences sont de plus en plus élevées et les tâches désormais standardisées, normées, s’exécutent au mépris du corps et des esprits. Les psychopathologies du travail et les suicides se développent.

Le défaut d’obligation de sécurité de résultat des employeurs est en cause.

Les médecins ont une obligation de prévention médicale, de soins adaptés, de certificats pour ouvrir des droits médicaux sociaux. Pourtant, aujourd’hui, une coalition d’intérêts réactionnaires entre le patronat et l’ordre des médecins y fait obstacle via des plaintes d’employeurs devant l’ordre des médecins.

Elles sèment la peur auprès des médecins et font obstacle à leur devoir déontologique d'attester du lien santé-travail.

À la demande des entreprises mises en cause, le conseil de l’Ordre intimide les médecins du travail.
Sur cette base, à la demande d’employeurs, il multiplie intimidations et poursuites disciplinaires à l’encontre de praticiens spécialistes des risques psycho-sociaux, médecins du travail et psychiatres, pour avoir certifié à certains de leurs patients ce lien de causalité entre leurs conditions de travail et un trouble psychique.

Cela a été le cas, par exemple, pour:
Dans un prochain article, nous reviendrons sur le cas du docteur Huez

En attendant, voici quelques liens sur le sujet:

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés (Marie Pezé).

Pour une médecine du travail au service exclusif de la santé des travailleurs !

Médecine du travail : le Dr Huez condamné financièrement pour « résistance abusive »

La médecine du travail en danger

Nos enfants le valent bien


Soutenons le maintien de l'offre de soins de proximité en nous opposant fermement à la fermeture de la périnatalité d'Ambroise.

COPERMO Kezako

COPERMO Kezako

Il n'est, bien sûr, plus nécessaire d'expliquer ce qu'est COPERMO aux personnels de santé qui en subissent les conséquences au quotidien.
Par contre de nombreux usagers et patients se demandent encore ce qui se cache derrière ce sigle.
Cette publication, sans prétention, s'adresse à eux pour les aider à y voir un peu plus clair.

COPERMO est le COmité interministériel de la PERformance et de la MOdernisation de l’offre de soins hospitaliers mis en place par la circulaire interministérielle du 5 juin 2013.
Ce comité a pour objectifs prioritaires "la validation des projets d’investissement, la coordination des programmes nationaux d’amélioration de la performance et les modalités de retour à l’équilibre financier des établissements les plus en difficultés".

Il appartient donc à ce Comité d'élaborer "un plan d'actions fixant des objectifs précis et évaluables et garantissant l'atteinte du niveau de marge brute d'exploitation nécessaire à la soutenabilité de la charge de la dette et des investissements courants".

C'est donc bien une logique purement comptable qui va s'imposer dans le financement de l'Hôpital Public (voir ceci pour un décodage plus détaillé de la circulaire).

En pratique, il a été demandé à chaque région de présenter au comité un plan "visant" à diminuer les dépenses hospitalières.

Sur Tours, cela s'est traduit par un projet d’investissement immobilier « Horizon 2026 » du CHRU de Tours, qui vise à regrouper l’ensemble des activités de soins sur deux sites, Bretonneau et Trousseau. Ce projet a reçu l'approbation du Comité, mis en place par Marisol Touraine, le jeudi 20 avril 2017.

Sur l’ensemble du CHRU, sous prétexte de construction d’un nouvel hôpital Trousseau et de passage à l’ambulatoire (avec des conséquences désastreuses détaillées dans notre tract publié le 26 septembre), ce projet prévoit :
  • La fermeture de 370 lits d’hospitalisations en médecine, en chirurgie, en obstétrique, en psychiatrie, à Clocheville, à l’Ermitage.
  • La disparition des sites de Clocheville (voir notre tract publié le 25 septembre), de la Clinique Psychiatrique Universitaire et de l’Ermitage.
  • La suppression de 400 postes pour les personnels soignants.
  • Des suppressions de postes pour les agents administratifs, logistiques, techniques et hôteliers (projet de cuisine centrale Tours Plus). Les agents contractuels subissent déjà les conséquences de ces suppressions, puisque massivement, dans les réaffectations provoquées par les restructurations, il est mis fin à leur contrat.
  • Le chronométrage de chaque acte pour le rentabiliser (la fameuse T2A)!
Les personnels hospitaliers et les syndicats se sont déjà mobilisés à de nombreuses reprises (par exemple les 20 avril et 23 mai derniers, mais également dans toutes les manifestations de la rentrée et à l'occasion d'une grève le 19 septembre dernier), pour alerter des dangers de cette situation sur le bon fonctionnement de l'hôpital.

Si vous m'avez lu jusqu'ici, c'est peut-être que vous êtes, comme moi, un usager ou patient, inquiet de la situation. Dans ce cas, venez rejoindre le Collectif Santé 37 et/ou manifestez votre soutien aux personnels de santé en répondant au prochain appel à rassemblement des syndicats le lundi 20 novembre prochain.





T2A : à l'hôpital public, une situation "intenable" pour les soignants


La tarification à l'activité, ou T2A, a des effets délétères qui sont, en ce moment, au coeur de toutes les discussions sur l'hôpital.

Voici un article de Marianne.fr qui explique, à travers plusieurs témoignages, pourquoi cette tarification à l'activité a dégradé le fonctionnement de notre système de santé.


Cet article est signé Patricia Nevez et date du 15/04/2017.
Il complète notre publication du 29 octobre à ce sujet.



T2A : à l'hôpital public, une situation "intenable" pour les soignants

Communiqué de l’Association Nationale Jean-Louis Mégnien

Cette triste information est publiée sur la page Facebook des "Lanceurs d'alerte / Passeur d'alertes" ...

COMMUNIQUÉ suite au suicide d'un médecin de 36 ans au CHU de Grenoble : "L’association nationale Jean-Louis Mégnien de lutte contre la maltraitance et le harcèlement au sein de l'hôpital public vient d’apprendre avec tristesse le suicide d’un neurochirurgien du CHU de Grenoble survenu ce jeudi 2 novembre sur son lieu de travail...

Rassemblement devant la Direction Générale du CHU de Tours

Rassemblement devant la Direction Générale du CHU de Tours
Rassemblement à Bretonneau 
devant la direction générale 
LUNDI 20 NOVEMBRE à 14h30

L'Intersyndicale du CHRU de Tours appelle les agents hospitaliers, les patients et les habitants de Tours et de la région à venir remettre ses pétitions à la Direction Générale



Venez nombreux